RFI. Forêts tropicales: qu’attendre du «One Forest Summit» qui s’ouvre au Gabon?
C’est à Libreville qu’est lancé, ce mercredi 1er mars, le One Forest Summit, sommet de haut niveau sur la protection des forêts tropicales. Au menu, la protection des forêts du bassin du Congo, en Afrique centrale, à cheval sur le Congo-Brazzaville, la RDC, le Cameroun, la Centrafrique, la Guinée équatoriale et le Gabon.
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Il y a d’abord le manque de connaissance scientifique sur ces forêts. Les spécialistes disent manquer cruellement de marqueurs, de modélisations pour voir l’évolution face aux changements climatiques. Il faut donc financer des programmes scientifiques
Autre axe de travail : l’absence, aujourd’hui, d’une chaîne de valeur durable.
Les financements carbone, probablement le sujet le plus sensible.
Les forêts du bassin du Congo sont aujourd’hui celles qui captent le plus de gaz à effet de serre, et les pays veulent monnayer ce rôle. Pour la première fois, on se pose la question de la valeur de cette forêt, se réjouit l’un des organisateurs. « Ces forêts primaires, explique de son côté le ministre français de l’Environnement, Christophe Béchu, ne bénéficient que d’une toute petite partie des crédits verts, des crédits carbones, alors qu’elles rendent un service immense ».
Ce One Forest Summit ne convainc pas tout le monde. « On peut en attendre des annonces, mais ce sera toujours que des annonces », explique un militant écologiste présent à Libreville. Il ne faut tout de façon pas s’attendre à de nouvelles décisions. Les organisateurs ont été clairs : c’est dans la suite de la COP biodiversité à Montréal que s’inscrit cette rencontre.