COP29 vers un nouvel objectif de financement climatique (NCQG)
Le sommet annuel sur le changement climatique, la COP29, se déroule à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre. La fixation d’un nouvel objectif ambitieux en matière de financement de la lutte contre le changement climatique est cruciale.
Lors de la COP29 à Bakou, Simon Stiell, le Chef des Nations Unies pour le climat, a souligné l’importance d’établir un nouvel objectif ambitieux de financement pour la lutte contre le changement climatique, essentiel pour le bien-être de toutes les nations, y compris les plus riches. La conférence, qui se déroule jusqu’au 22 novembre, vise à remplacer l’engagement de 100 milliards de dollars fixé en 2009, jugé insuffisant face à l’augmentation rapide des températures.
Le processus de la CCNUCC est le seul cadre crédible pour aborder la crise climatique. Stiell a appelé à des réformes du système financier mondial pour permettre aux nations de lutter efficacement contre les effets du climat et a mis en avant l’importance de l’article 6 de l’Accord de Paris, qui permet les marchés d’échange de carbone. Il a insisté sur la nécessité d’un marché du carbone fonctionnel pour atteindre les objectifs d’atténuation et limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius.
Des indicateurs clairs sont nécessaires pour mesurer les progrès en matière d’adaptation. Le lancement d’une campagne pour aider les pays à préparer leurs plans nationaux pour le climat, ainsi que la réintroduction des Semaines du climat en 2025 ont été évoqués.
Stiell a conclu en rappelant l’importance historique de la COP29, appelant les délégués à agir et à montrer que la coopération mondiale est essentielle. À l’ouverture de la COP29, l’OMM, l’agence météorologique des Nations unies, a publié une mise à jour alarmante sur l’état du climat, signalant que la décennie 2015-2024 est la plus chaude jamais enregistrée, avec des conséquences graves sur la santé, les inégalités et le développement durable.
La COP29 se poursuivra avec des négociations et des événements parallèles, où les gouvernements et les acteurs non gouvernementaux sont attendus pour prendre des engagements concrets sur divers sujets liés à l’action climatique. Les négociateurs travailleront à la rédaction d’un accord global décrivant l’approche mondiale de la lutte contre le changement climatique.
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