Les crédits biodiversité, un nouvel outil de financement en émergence

Une nouvelle opportunité pour financer la protection de la nature ou irruption intempestive de la finance dans la biodiversité ?

A l’occasion de la COP16 qui se tient à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 01 novembre 2024, un article publié sur Actu-Environnement place les crédits biodiversité au cœur des discussions de la conférence. de NNUU. La cible 19 du Cadre mondial pour la biodiversité vise à mobiliser 200 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour des stratégies nationales.

Cet outil  de financement pour la protection de la nature permettrait aux organisations de financier des sujets en faveur de la biodiversité en quantifiant et attestant des actions positives.  Des initiatives telles que la Biodiversity Credit Alliance et la Coallition for Private Investment in Conservation cherchent à établir des marchés de crédits biodiversité à haute intégrité. Cependant, le concept de crédits biodiversité  suscite des débats. Certains experts soulignent que sa définition n’est pas unanime et que son fonctionnement reste flou. La question de savoir si ces crédits doivent se concentrer sur des compensations pour les impacts négatifs ou sur des actions positives pour la nature est centrale. De plus la réglementation est jugé crucial pour encadrer ces marchés et garantir l’intégralité des projets financés et de diriger les financements privés vers la préservation de la biodiversité.

Les attentes de demande pour ces crédits pourraient atteindre jusqu’à 69 milliards de dollars par an d’ici 2050. Les acteurs économiques doivent travailler sous des règles établies par les pouvoirs publics pour garantir l’efficacité des résultats. Enfin, la mise en place de standards et d’une gouvernance indépendante est cruciale pour le succès des marchés de crédits biodiversité.

(Un résumé d’interprétation libre du Secrétariat du CST-F sur l’article d’Actu-Environnement publié le 18.10.2024).  A lire  dans son intégralité ici