« Vient de paraitre »: Note de politique n°1 du Comité Forêt
Un des résultats du Chantier "Définitions et outils de suivi de la déforestation importée" est la production collective d'une Note de politique disponible dans le 1er. numéro de Notes de Politique du Comité Forêt
Définir la forêt pour mieux lutter contre la déforestation importée
Définir les termes « forêt », « déforestation » et « dégradation des forêts », est un préalable incontournable dans la conception et la mise en œuvre de toute stratégie visant à éliminer la déforestation importée. Cette définition doit s’adapter à la diversité des contextes écologiques rencontrés, et aux outils de suivi disponibles
Préparée par : Richard Eba’a Atyi (CIFOR), Sylvie Gourlet-Fleury (CIRAD), Richard Sufo (Université Le Mans), Frederic Amiel (IDDRI), Philippe Guizol (CIRAD), Pierre Couteron (IRD),
Cette Note de Politique – la première produite par le CST-Forêt – est le produit final du premier chantier lancé par le CST et co-animé par le CIFOR, le CIRAD et l’IRD.
Elle analyse les différentes définitions de la forêt, les outils de suivi disponibles, et leurs conséquences sur la mesure de la déforestation importée.
Ses principales recommandations :
- L’harmonisation de la définition des forêts à l’échelle mondiale, en proposant des seuils adaptés aux zones écologiques est une priorité.
- La définition de la déforestation basée sur la couverture végétale (land cover) devrait être adopté par tous les pays
- En matière de suivi de la déforestation, s’appuyer simultanément sur des approches déployable rapidement et mondialement, tout en améliorant des techniques de suivi satellitaire plus pointues pour certaines commodités
- Adopter le concept de déforestation brute est justifié, sans négliger les incitations aux efforts de reboisements ou de réhabilitation des écosystèmes.
- Limiter la déforestation légale pose des questions de respect de la souveraineté des États pour limiter cette déforestation et s’orienter vers une agriculture « zéro-déforestation brute.