Comme le rappelait la note de politique du Comité Forêt nº 2, l’amélioration des conditions de vie est un levier majeur d’implication des populations locales dans les initiatives de restauration forestière. Dans cet objectif, plus de vingt initiatives de restauration forestière impliquant des populations locales en Afrique centrale ont été passées en revue et analysées afin d’en tirer un bilan. Les auteurs proposent dans cette nouvelle note huit recommandations clés issues de ce bilan afin d’améliorer l’efficience de futures interventions.

Résumé:

En Afrique centrale, la dégradation forestière et la déforestation ont principalement lieu dans le complexe rural, constitué d’une mosaïque agricole et arborée. La restauration et la pérennisation de ces espaces passe par des actions avec et pour les populations locales. Les expériences passées montrent : (i) un besoin d’intégrer la diversité des acteurs afin de proposer des solutions adaptées aux bénéficiaires ciblés, (ii) l’importance des bénéfices économiques à court et moyen terme pour que les populations locales s’impliquent vraiment dans les initiatives de restauration forestières et (iii) la nécessité de penser au-delà des logiques actuelles de projets. La présente note recommande ainsi que les futures initiatives de restauration forestière intègrent les populations locales d’Afrique centrale dans leur multiplicité et soient en mesure de proposer des appuis techniques diversifiés, adaptés aux conditions locales et offrant des opportunités économiques aux bénéficiaires. Il est aussi recommandé de travailler sur le temps long à l’émergence de conditions économiques et de modèles de gouvernance à même de pérenniser les interventions. Enfin, il est également recommandé de développer la capitalisation à partir des initiatives passées et en cours.

Bonne lecture !

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